La 126 C4: une 126 C3 perfectionnée soigneusement, mais systématiquement depuis la 126 CK première Ferrari F1 turbo.
Michele Alboreto le petit Milanais, rejoint la scuderia Ferrari et René Arnoux est resté pour cette nouvelle saison.La lutte contre le poids a figuré tout en haut de l'ordre du jour. Surtout pour le châssis. Solution: une cellule en fibre de carbone, un matériau d’avenir.
Il a permis d'économiser six pour cent, ainsi que 10 sur le moteur, et 8 sur la boîte de vitesses et du différentiel, si bien que la voiture atteint juste les 540kg prescrits par le règlement.
Dans la lutte avec le vent et contre le vent, sa forme subit des métamorphoses toujours renouvelées, avec des pontons latéraux toujours plus perfectionnés, l'aileron et les extracteurs à proximité de la boîte de vitesses.
Au début, les pilotes et leur V6 double turbo avaient plus de 660 chevaux sous le pied à 11.000 tr/min, et même plus de 800 en qualification, en terminant la saison avec plus de 730 ch et même plus de 820 aux essais.
A la mi-saison, Maranello a adopté définitivement la nouvelle injection tout électronique de Marelli / Weber. Elle permet d'économiser du carburant: cette année-là, les monoplaces de Formule 1 doivent se contenter de 200 litres par course et cela crée des problèmes.A la fin de la saison Michele Alboreto fini 4eme du championnat pilote avec une victoire au Grand Prix de Belgique (la seule de la saison) et René Arnoux 6eme .Ferrari fini 2eme du championnat constructeur.
Pour 1985 le V6 turbo continu à être utilisé avec la voit une nouvelle évolution avec la Ferrari 156-85 F1 et l'avènement de l'informatique dans la conception des formules 1 .