Doublé pour Ferrari, Berger devant Alboreto, en 1987 à Adelaïde puis à Suzuka, la Scuderia Ferrari et sa F1 / 87 avait fini la saison en fanfare cela allait continuer en ce début de saison 1988 avec la F1 87/88C ?
Pour l'ultime arrivée des moteurs turbo, la sobriété est de rigueur, seulement 150 litres par Grand Prix, soit environ 50 litres au 100 km.
Le V6 développe 620 ch à 12.000 tr/min et 630 aux essais. Avec leurs mesures restrictives, les fonctionnaires de la Place de la Concorde ont mis un terme à l'insensée explosion de puissance.
Une Formule 1 doit s'en contenter. La pression de suralimentation est limitée à 2.5 bars et la FISA a imposé la fameuse soupape pop-off pour le contrôler.
La voiture est pratiquement identique à celle du millésime précédent, à peine modifiée vu ses bonnes prédispositions, avec un nouveau capot moteur et de nouveaux profils d'ailerons, par exemple.
Mais cette saison on l’oubliera vite avec des Ferrari changement après l'insolente domination affichée par Mc Laren-Honda et ses deux pilotes Prost et Senna qui se sont partagés entre eux les victoires.
A Monza en Italie pour son grand prix national la Scuderia et Berger offrent aux tifosis la seule victoire de la saison Enzo Ferrari n'aura pas vécu le triomphe de, il a disparu le 14 Août 1988.
Mc Laren-Honda et Senna raflent la mise pour 1988. Gerhard Berger fini à la 3eme place chez les pilotes et Ferrari 2eme au Championnat du Monde des Constructeurs.
Dés après la mort du Commendatore, il se produit une révolution de palais. Le bras tutélaire de Fiat, Vittorio Ghidella, reprend les choses en mains et tout le staff technique est remercié.
Pour l'instant, Honda triomphe encore. Mais l'empire Fiat va répliquer. Tels sont, en tout cas, les ordres pour la nouvelle saison avec la Ferrari F1-89.