En 1998, Ferrari décide de mettre à jour son joyau et le présente au Salon de Genève. Déjà auteur d’une belle carrière commerciale, la 456 GT devient la 456 MGT (M pour Modificata) et ce qui vu de loin semble être une petite retouche, est en réalité une importante évolution…
Esthétiquement, l’arrière de la 456 MGT ne change presque pas puisque la seule modification a lieu sur l’aileron qui devient fixe et s’intègre dans le bouclier arrière. L’avant a été retravaillé et les prises d’air sont agrandies pour obtenir un meilleur refroidissement du V12. Un long travail en soufflerie a permis une amélioration de l’aérodynamisme. Ces modifications firent l’objet de certaines critiques tant la version de base était jugée parfaite. Comme toujours, le design reste une affaire de goût…
Dans la Ferrari 456 MGT, l’intérieur évolue par rapport à la 456 GT et se montre désormais un peu plus digne de son rang. Il empreinte de nombreuses pièces à la 550 Maranello dont les compteurs du tableau de bord et les grilels d'aération rondes.
Le système audio évolue et l’habilité à l’arrière progresse. L’accoudoir central rabattable remplace le fixe du précédent modèle.
De série, l’ABS et l’ASR (antipatinage) sont fournis. Le freinage, bien que très efficace, manque un peu de mordant. Construite sur structure tubulaire en acier, la 456 profite également de pièces de carrosserie en aluminium sont soudées par points.
Pas d'evoutions pour le V12 à 48 soupapes.Développant 442 ch, le rapport ch/l est de 80 ce qui reste finalement assez « faible » mais a pour avantage d’améliorer la fiabilité du bloc.
Les 550 Nm de couple sont disponibles à 6250 tr/min, autant dire une éternité par rapport à de nombreux moteurs actuels, pour un régime maxi culminant à 7250 tr/min.
Capable d’atteindre les 100 km/h en 5,2s et d’abattre le kilomètre arrêté en 23,3s, la 456 GT était à sa sortie la première voiture 4 places à atteindre les 300 km/h.
Pour une meilleure répartition des masses, l’ensemble boîte de vitesse et différentiel à glissement limité ZF est placé à l’arrière. Le modèle MGT-A dispose lui d'une boite automatique à quatre rapports.
Presque parfaites, splendides et animées par une mécanique d’exception, les 456 GT et MGT font parties de ce qui se fait de mieux en matière d’automobile.
A la fois salon et sportive, elle sait s’adapter aux envies de son propriétaire. La production cessera en 2003 pour laisser place à la 612 Scaglietti.
Source originale : Automobile-sportive.com