L'introduction de la 250 GTO était une affaire soigneusement planifiée et ce dernier prototype Pininfarina faisait partis d'une série de cinq 250 GT SWB carrossée par Pininfarina dans un style similaire à la 400 Superamerica érodynamico de 1962.
Couplé à une boite à 5 rapports le V12 3 L des 250 TR développe 300 ch à 7500 tr/mn grâce Carburateurs 6 Weber 38 DCN.
Elle dispose une suspension avant et arrière à Double- triangulation, de ressorts hélicoïdaux, d’amortisseurs Koni et de barres stabilisatrices.Les jantes à rayons Borrani de 16 pouces logent des disques Dunlop à l’avant et à l’arrière. Elles ont une fixation à blocage central.
Le châssis tubulaire d’un empattement court (SWB) de 2400 mm supportait la Carrosserie en aluminium. Une certaine finesse aérodynamique faisant défaut à ce dessin, des turbulences rendirent la voiture instable à haute vitesse.
Un petit spoiler fut ajouté au milieu de la malle arrière mais ceci n'était pas suffisant et à la suite de ces essais l'usine décida de poursuivre ses travaux avec la version de la carrosserie GTO.
Cette voiture servit de test toute l'année pour la Berlinette GTO et fut engagée par la Scuderia Ferrari pour le Mans en 1961. Stirling Moss pilota la voiture à Daytona en 1962, sa dernière course pour Ferrari.