Pour la saison 1967, le Ford DFV (405ch à 8500tr/min) devient D’emblée la référence absolue pour la nouvelle saison.
Victoire et record du tour pour l'Ecossais volant, Jim Clark, avec sa Lotus 49 à moteur Ford, lors de ses débuts à Zandvoort, le 4 Juin.
L'équipe Ferrari dirigée par Mauro Forghieri et le directeur de course Franco Lini ne peut que rêver d'un tel résultat: le V12 de la 312 F1 à trois soupapes par cylindre développe 390 chevaux lymphatiques à 10000tr/min.
Les spaghettis des pots d'échappement se trouvent maintenant au centre du V, surmontés par les pipes d'admission, avec une croupe élégante et fine modelée par le vent.
L'aluminium permet de combattre le léger embonpoint du moteur et de la boîte de vitesses, et vingt chevaux supplémentaires sont trouvés juste avant Monza: des culasses à quatre soupapes améliorent la respiration du douze cylindres et l'humeur des tifosi.
Ferrari brille par son absence et, à Monaco, Lorenzo Bandini est mortellement blessé.
A Spa, Mike Parkes, qui a sauté avec compétence dans la brèche après le départ de John Surtees en 1966, se blesse si grièvement à la tête et à une jambe qu'il ne recouvrera jamais plus son ancienne forme physique.
Les seules consolations, bien faibles, sont quatre troisième places pour Chris Amon à monaco, Spa, Silverstone et au Nurburgring.
Ferrari fini 4eme Championnat du Monde des Constructeurs 1967 avec une 4eme place de son pilote Chris Amon aux Championnat du Monde des Conducteurs. (Ferrari 312 F1 1966 - 1968).