Alors que les premiers exemplaires de la berlinette 488 GTB viennent à peine d'être délivrés, la firme au cheval cabré lève le voile sur sa déclinaison spider.
Succédant à la Ferrari 458 Spider qui sera restée moins de quatre ans au catalogue, la 488 Spider sera l'une des attractions du salon de Francfort qui ouvre ses portes au public le 17 septembre prochain.
Les habitués ne sont pas dépaysés car si la cinématique du toit rigide évolue, l'opération demeure automatique.
Dans le cas de l'Italia, le toit pivotait à 180° autour de deux arches, pour venir se ranger au dessus du moteur, dans un espace de seulement 100 l. Pour la 488, Ferrari a développé un système qui prend encore moins de place.
Il faut toujours 14 secondes pour découvrir ce spider mais désormais le toit rigide se rabat en deux parties qui se chevauchent et viennent prendre place au dessus du moteur. Les qualités aérodynamiques de la berlinette sont également préservées.
Outre l'aérodynamique active héritée de sa sœur, la version découvrable innove avec un aileron soufflé et à un fond plat repensé. Grâce aux progrès enregistrés par les matériaux légers Ferrari annonce un gain de 23 % en rigidité torsionnelle par rapport à sa devancière.
D'une cylindrée de 3,9 litres, Le spider développe 670 chevaux à 8 000 tr/mn et un couple phénoménal de 760 Nm à 3 000 tr/mn, soit 100 chevaux et 220 Nm de plus que l'ancien spider.
Pour transmettre cette puissance au sol, le spider recourt à une transmission à double embrayage à 7 rapports F1 autorisant des passages de vitesses éclairs.
Ferrari annonce à peine 3 secondes pour l'épreuve du 0 à 100 km/h, soit un gain de 0,4 s par rapport à sa devancière, et 8,7 s pour atteindre les 200 km/h!
L'intégration des derniers systèmes électroniques permet au spider 488 de s'extraire plus rapidement des virages que l'Italia. Le constructeur annonce un gain de 12 %.
Quant à la sonorité du V8, véritable pomme discorde sur la GTB, elle a fait l'objet d'un soin particulier.