En 1981, avec la 126C qui remplace la 312 T5 au terme d’une saison désastreuse Ferrari fait partie des constructeurs qui abandonnent le moteur à aspiration pour se lancer dans l'aventure de la suralimentation, obtenue grâce à un turbocompresseur actionné par les gaz d'échappement.
Pour la suralimentation ou aspiration naturelle , le choix du système est libre, mais la solution du turbocompresseur reste la plus efficace même s'il est très difficile d'évacuer la chaleur générée par ce dispositif.
Le V6 Turbo à 120° de 1496,43cc qui remplace le V12 de la 312 T5 développe 580ch à 11.000 tr/min, chiffre qui peut atteindre 600 chevaux brièvement quand le pilote fait tourner la manette de suralimentation des deux turbocompresseurs KKK (pour Kühnle, Kopp & Kausch) lors du tour de qualification, d'où le K dans le patronyme 126 CK.
Lancée sur les pistes du championnat 1981 aux mains de Gilles Villeneuve et Didier Pironi la monoplace est très puissante mais difficile à piloter.
Au prix d'un véritable numéro d'équilibriste et pour la plus grande joie des supporters de Ferrari, gagne deux courses, offrant son premier succès à une voiture suralimentée sur le circuit de Monaco et Au Grand Prix d'Espagne, le 21 juin, Villeneuve s'impose à nouveau tenant en respect quatre adversaires déchaînés.
Au palmarès du Championnat, en fin de saison, Villeneuve est 7e avec 25 points, Pironi 13e avec 9 points. Ferrari fini 5eme Championnat du Monde des Constructeurs 1981 Ce n'est pas vraiment le résultat rêvé, mais il semble toutefois que la voie du turbo soit la bonne avec pour la saison 1982 la 126 C2.