(1976 / 1978) Ferrari 312 T2 F1

Ferrari, avec Daniele Audetto comme chef d'écurie, remporte le titre Constructeurs.Les victoires au Brésil, en Afrique du Sud et aux Etats-Unis Ouest sont encore remportées par la 312T, laquelle est suivie par la T2 à partir de Jarama. 

Son V12 à 180° de 2992cc ne dispose pas moins de 500ch à 12.200 tr/min. Il est alimenté par 3 réservoirs, de chaque côté et 1 central avec une capacité de 200 litres. 
Taillé sur mesure pour le nouveau règlement: le porte-a-faux ne doit pas dépasser 80cm (contre 100 auparavant)et les prises d'air prennent la direction du musée de la Formule 1. 

Elles sont remplacées par des prisesd'air NACA à gauche et à droite du pare-brise et font respirer chacune des deux rangées de six trompettes d'aspiration.

 L'empattement a légèrement augmenté (2560 millimètres).On abandonne de nouveau les expériences faites avec l'essieu de Dion. Elle aussi est une voiture à gagner, la 312 T deuxième génération.

1976 Lauda fini 2eme du Championnat du Monde des Conducteurs à un point de James Hunt, pilote McLaren.

1977 Le second titre de Champion du Monde de Niki Lauda, est obtenu dans des circonstances curieuses. Il est l'émanation d'une ambiance de travail qui se dégrade rapidement et se terminera par une désunion totale.
Les trois premières places à Kyalami, Hockenheim et Zandvoort suffisent au convalescent, d'autant plus qu'il termine aussi six foix second. Ce sont les fruits d'un travail consciencieux plutôt que les traits de génie du Lauda. d'avant son sacrifice dans le brasier.

 1978 Le dernier succès de la T2 est aussi le premier de Michelin, le géant du pneumatique qui équipe désormais Maranello.

En 32 courses, elle a terminé huit fois première, douze fois deuxième, sept fois troisième, quatre fois quatrième, deux fois cinquième et cinq fois sixième.  Et ainsi fait-elle ses adieux faisant place à l'évolution 312 T3, comme devrait faire ses adieux tout vainqueur au sommet de son art: avec une victoire, lors de la seconde manche de la saison 1978, sur le circuit Brésilien de Jacarepagua, pilotée par le bel Argentin Carlos Reutemann, qui signe également le record du tour.