En 2001, Ferrari avait inauguré un décapsulage de sa 550 Maranello et l'avait appelé Ferrari 550 Barchetta. C'était en réalité un cadeau de Pininfarina qui avait souhaité célébrer les 70 ans de collaboration avec Ferrari à sa manière.
Vendue à l'époque 1,4 millions de francs (214 000 euros) et limitée à 448 exemplaires, avec Michael Schumacher comme parrain, la Ferrari 550 Barchetta rencontra un vif succès auprès des passionnés et amateurs du Cavalino Rampante.
Alors avec un système de toit amovible simple et astucieux, Ferrari va ré-éditer le coup de la Ferrari à moteur V12 découvrable.
Mais avec la Ferrari 575 M, c'est un label prestigieux qui va resurgir du passé : " Superamerica ". Pour les jeunes passionnés peu au fait des productions anciennes de Maranello.
Les Ferrari Superamerica ( 400 400 cabriolet et 410 Superamerica ) étaient dans les années 60 des Ferrari d'exception (plus encore que la production habituel dont le public s'émerveillait pourtant déjà) à moteur V12 et finition améliorée.
Pour sa Superamerica 2005, Ferrari est donc parti d'une Ferrari 575 M Maranello standard dont le V12 de 5,7 litres voit sa puissance portée à 540 ch.
Comme sur la version fermée, la 575 Superamerica peut être équipée de la boîte F1
à commande robotisée au volant ou de la classique boîte mécanique à 6 rapports .
la Superamerica bénéficie de tous les raffinements techniques possibles dans le catalogue Ferrari.
Ainsi équipée, la Ferrari 575 Superamerica est annoncée pour 320 km/h et vient donc se placer dans le peloton de tête des roadsters les plus rapides du marché.
Le point fort de la Ferrari 575 Superamerica est bien entendu son toit amovible qui n'est pas rétractable comme sur les coupés-cabriolets.
Articulé juste derrière les sièges arrières au niveau des appuie-tête, le panneau en fibres de carbone et verre électrochromique s'ouvre électriquement en se retournant. Il ne faut au conducteur que 10 secondes.
Une fois le toit pivoté et retourné, il se pose sur la malle arrière. Avec ou sans toit, la Ferrari 575 Superamerica conserve donc toujours la même capacité de chargement pour les bagages.
Son toit intégralement vitré et développé en collaboration avec Saint-Gobain, autorise donc une luminosité appréciable dans l'habitacle mais également cinq teintes d'assombrissement différentes.
En effet, le conducteur par une simple commande peut faire varier le passage de la luminosité pour aller jusqu'à l'opacité totale .
Lorsque l'on voit la Ferrari 575 Superamerica, on ne peut que tomber béat d'admiration. Décapotée, ou capotée, la ligne est sublime, le V12 chante haut et fort et permet (sur circuit !) aux rares propriétaires de dépasser les 300 km/h cheveux au vent !
Source originale : Automobile-sportive.com
Ouverture du toit vitré