Jim Glickenhaus, l'heureux propriétaire de ce bijou unique à 4 millions Pour effectuer de plus longues ballades avec sa femme ou l’un de ses deux enfants,voulait une Ferrari P3/4. Plus exactement une version moderne de l’ancienne voiture de courses des années 60.
Mais il tenait à ce que celle-ci soit homologuée pour pouvoir rouler sur routes ouvertes. Rien de plus naturel pour Pininfarina son métier initial : la création de Ferrari sur mesure.
Ferrari P 3/4
Durant les douze mois de conception de son bijou, Jim s’est ainsi mué en une sorte de consultant. Il a en effet partagé son savoir de collectionneur avec les meilleurs ingénieurs de chez Pininfarina..
Ainsi la P4/5 affiche-t-elle un Cx de 0,34 contre 0,36 pour l’Enzo grâce à une hauteur inférieure de 2 cm et à une carrosserie raccourcie de 7 cm.
Partant du principe que l’Enzo est la Ferrari la plus performante et la plus proche d’une voiture de compétition, il apparaît logique qu’elle serve de base à la P4/5. En dehors du châssis en fibre de carbone, du moteur V12 6 litres de 660 ch et de quelques détails d’aménagement intérieur repris de l’Enzo.
Volant, palettes, tableau de bord et buses d’aérations, chaque pièce de la P4/5 a été arrêtée en fonction des desiderata et de la morphologie de son propriétaire (le baquet moulé sur mesure).
Au final, la P4/5 revendique 1200 kg à vide, c’est-à-dire la masse d’une Clio Diesel. De quoi gagner un dixième sur le 0 à 100 km/h (abattu en 3,55 s) et offrir une meilleure agilité Et une vitesse max de 362 km/h.
Pour s’assurer de longues ballades dans tous les pays du monde tout en consultant ses e-mail, Jim a fait installer un mini PC en lieu et place du ridicule autoradio de l’Enzo.
Un port externe permet de relier cette centrale mobile à un portable pour y entrer les informations nécessaires à la navigation.
Un emplacement très discret pour un baladeur i-Pod complète cet ensemble multimédia impeccablement intégré dans les entrelacs de la fibre de carbone.
Au final, près de deux cent composants ont été développés pour ce modèle unique au monde.
On retiendra par exemple les optiques au xénon habillées de petites diodes, les jantes de vingt pouces au dessin unique, ou bien encore les portes aux larges vitres bombées en Plexiglas allégé offrant une vue panoramique sur les cieux.
A l’arrière, la partie supérieure de la carrosserie, construite en fibre de carbone, se lève entièrement pour dévoiler l’âme de la machine.
Ce capot porte une bulle transparente, comme sur la P4. Il est traversé par les deux échappements blancs en céramique d’inspiration nautique et du meilleur effet.
Ferrari P4/5 by Pininfarina Gallerie