La saison 2003 marque le début d'une nouvelle ère pour la Formule 1, avec des changements de règlement majeurs : modification du barème de points, pour resserrer les écarts entre le vainqueur et ses poursuivants.
Le format des qualifications se déroulent à présent en un seul tour lancé, suivant l'ordre inversé du résultat de la course précédente. Les membres de l'équipe Ferrari n'estiment pas nécessaire de débuter la saison avec leur nouvelle voiture rapide certes mais encore peu fiable.
Ils alignent donc la F2002 de la saison précédente pour les quatre premières courses tandis que le développement de La F2003-GA.
Nettement moins intouchable qu'en 2002 la monoplace peine sur les premiers grands prix de la saison avec une seule victoire à Saint Marin, pour son dernier engagement.
La F2003-GA fait son entrée en Espagne et signe dès sa première course la pole position avec Schumacher. Coté moteur, on continu avec le V10 90° de 2997cc - 40 soupapes avec un puissance amenée à 860 chevaux.
La boite électronique séquentielle semi-automatique en titane reste elle en configuration à 7 rapports.
Après une course qui voit Fernando Alonso disputer jusqu'au bout la victoire à Schumacher, la F2003-GA s'impose dès sa première course.
Schumacher récidive en Autriche, deux semaines plus tard. Juan Pablo Montoya, Kimi Räikkönen et Schumacher ce trio dominera la saison 2003. La F2003-GA était la voiture la plus élaborée du plateau. mais pas forcément la meilleure.
Au soir du Grand Prix du Japon et après 7 victoires pour 2003 Schumacher, remporte son sixième titre avec deux points d'avance sur Räikkönen. Un cinquième titre d'affilée pour la Scuderia constitue un nouveau record en F1.
Nettement moins intouchable qu'en 2002, la Scuderia conserve les titres pilote et constructeur mais s'est fait peur. Parfois touché, jamais coulé, Schumacher a su maintenir le navire à flot pour entrer dans la légende.
La passation de pouvoirs tant attendue par les amateurs de F1 aura-t-elle pour autant lieu l'an prochain ? Pas si sûr. Il nous étonnerait fort que le Kaiser aux six barrettes sur la Ferrari F2004 perde soudain une motivation qui ne lui a jamais fait défaut.